samedi 1 novembre 2008

Review: Death Magnetic (Metallica)




Sorti en septembre dernier, Death Magnetic est le dernier opus de Metallica. 5 ans après le trash "St. Anger" et son absence de solo très remarquée, Death Magnetic incarne la rennaissance du groupe ! "C'est du Metallica plus classique" confie le guitariste soliste Kirk Hammett. C'est surtout le retour des solos ! Car quand en 2003 nous découvrions "St. Anger", nous étions tous très déçus de ne pas avoir droit aux magnifiques solos de maître Hammett.
Deux mois après sa sortie, je vous propose une review track par track de l'album, destinée tout particulièrement à ceux qui ne l'ont pas encore entendu.

1. That Was Just Your Life:
Des battements de coeur, puis des arpèges en son clair, le ton est donné, ambiance lugubre. Les distos s'enchlenchent et nous voila sur la panète Metallica. Le riff est saccadé, la batterie énergique. Les four horsemen sont en train de nous transporter ailleurs, nous explique que "tout ca n'était que notre vie", dit le titre. Le morceau transporte dans une sorte de sas entre la vie et un aimant mortel, comme attiré par un aimant, par les morceaux suivants. Aux bout de quelques minutes, un mini solo mélodique termine le voyage dans le sas, pour qu'un dernier couplet l'achève.

2. The End of The Line:
Nous voilà définitivement pris au piège par l'aimant. Le spectacle peut commencer. Même tonalité que le morceau précédent, un riff aussi tranchant, joué a l'unssion par les deux guitaristes. Un prérefrain amène parfaitement bien la phrase clef: "The end of the line", la structure est impressionante par la manière dont elle a été pensée... Premier solo à la wah-wah, un grand classique de Metallica, une accalmit dans la tempête, arpège en son clair vers la fin du morceau, avant qu'un éclair de power chord vienne foudroyer les enceintes.

3. Broken, Beat & Scarred:
Batterie militaire, un riff lame de rasoir semblable aux précédents. La voix est en parfaite harmonie avec les instruments, la performance voacale est abosulment remarquable sur ce morceau, on distingue a certains moments des choeurs, chantés par les autres membres du groupe. Robert Trujillo fait grogner sa basse au rythme de Lars Ulrich, qui donne la pulsation avec la puissance de ses 20 ans. Du Metallica d'antan, les riffs sont joués comme d'habitude à l'unisson des deux guitares et de la basse. le solo intervient toujours vers le même moment, la structure semble être la même pour la quasi-totalité des morceaux. Celui-ci est légèrement écourté. Le morceau s'arrête brutalement.

4. The Day That Never Comes:
Splendide intro en son clair, avec un riff d'intro solo de Hammett en micro manche, style qu'on retrouvera plus tard dans l'album. La rythmique est lancée et la voix s'élance sur la nappe énergique mais douce d'harmonie. La batterie s'énerve un peu pour introduire une grosse saturation pour le rythme, le morceau reste calme mais torturé tout de même. Ce premier single est très accrocheur et certainement le morceau le plus calme du disque. Soudain un nouveau riff rythmique arrive, saturé Mesa Boogie, Hetfield prononce ses derniers mots et laisse place au solo, plus long que les précédents, et plus incisif.

5. All Nightmare Long:
La machine de guerre redémarre, très gros riff. Un véritable générateur de pogo, le quatuor se déchaîne, la voix est presque criée. Le refrain est un véritable thank ! Le plus beau depuis le début, peut-être le point d'orgue du disque. Juste énorme, le morceau est conçu pour le live. le solo n'altère pas l'effet de mouvement perpétuel, un vrai relief, contrairement aux morceaux précédents, qui étaient un peu plats. Touts les membres sont déchaînés, le groove ne donne qu'une envie: se lever et hurler avec James, pogoter comme un taré !

6. Cyanide:
Moin violent, mais tout aussi efficace, Cyanide et sa basse linéaire offre un rythme parfait, les premieres parties vocales sont très jolies. Le chant est accompgné par les guitares à merveille. "Cyanide, living dead inside", paroles qui rentrent dans la tête facilement. Lars Ulrich fait vibrer les toms basses et renforce le groove, le solo d'Hammett est bon, bend doublés, fast picking, wah-wah, du pure Metallica.

7. The Unforgiven III:
C'aurait été inpardonnable de ne pas l'avoir mis ! Intro piano/violon/cuivres legers, puis basse/guitare. La voix est agréable et le morceau relativement calme. C'est à la fin que tout est lâché, la voix est criée et Kirk se déchaine, l'émotion est là !

8. The Judas Kiss:
Grosse batterie, guitare au grain un peu vintage, gros riff, grosse voix: c'est un gros morceau. La voix est la chose la plus remarquable de la chanson, très bon refrain et bon couplet, pourrait-être un single.

9. Suicide & Redemption:
Comme dans tout disque de Metallica, l'avant dernière chanson est instrumentale, Death Magnetic ne déroge pas à la règle et offre de très bonnes parties solos guitare, mais hormis ça, donne une sorte de bouillave épaisse qui se cherche un peu, la structure est présente mais un peu trop couverte, ce qu'on aime chez Metallica, c'est l'ossature, là, on a beaucoup de gras.

10. My Apocalypse:
Batterie très présente, guitare moin forte, voix carrée, rien à dire. Refrain cool, rien d'apocalyptique. Nous voilà collés à l'aimant, le solo nous achève sauvagement, avant que les dernières guitares inverse l'aimant et nous ré-éxpulse dans notre vie, c'est un voyage qu'il faudra recommencé !

En clair, un album assez uniforme, les surprises sont rares mais cela les rends encore plus fortes. Littéralement transportés, les four horsemen ont donné le meilleur d'eux même, nous n'attendons plusqu'une tournée.

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